Alors que le monde traverse l’une des plus grandes crises sanitaires depuis un siècle, le modèle économique mondial se retrouve durement remis en question. Les banques s’affolent et le CAC40 est quotidiennement en baisse. Mais plutôt que de crier à l’effondrement, cet ébranlement est peut-être l’occasion de prendre du recul et de repenser des modèles plus résilients afin de se prévenir des prochaines crises dans les décennies à venir.

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Une interdépendance internationale qui fragilise nos modes de vie en période de crise

Au-delà de la crise sanitaire et humanitaire, le virus à un réel impact sur l’économie mondiale.

Les grandes métropoles sont le point de rupture de notre économie car elles concentrent l’essentiel de l’activité. Les échanges commerciaux entre les pays et leurs zones urbaines sont de plus en plus nombreux et on observe une forme de dépendance des villes entre elles alors même que des relations plus « naturelles » entre les villes et les campagnes au niveau national ont pu être rompues.

C’est pourquoi, si l’un des rouages s’arrête c’est l’ensemble de l’activité mondiale qui se paralyse et cela même dans des secteurs essentiels où nous découvrons des manques importants. Ainsi, le débat se concentre aujourd’hui sur un exemple parfait de cette situation : le manque de masques, mais également de respirateurs artificiels. Force est de constater que dans ces temps de crise, nous ne pouvons pas compter sur un approvisionnement régulier de ces éléments essentiels, alors même que nous les importons massivement d’Asie. La Chine, première victime du COVID-19, est aussi le fournisseur de la majorité des produits que les pays occidentaux consomment aujourd’hui.

Il faut donc repenser la ville mais surtout l’approvisionnement de nos villes, en lien avec les industries et les campagnes, afin de garantir un fonctionnement optimal dans des moments où les pays se recentrent sur eux-mêmes. « Nous vivons dans des villes vivantes, qui sont à la fois, imparfaites, incomplètes et fragiles. » (La Tribune, Un regard sur la crise du coronavirus, Carlos Moreno, 09/03/2020).

Aussi, on peut noter que cette interdépendance économique affecte la majorité des secteurs économiques mondialisés. Si les mesures de confinement se poursuivent, d’autres secteurs tels que le tourisme, sur lequel de nombreux pays encore sous-développés dépendent pour survire, risquent d’être grandement affectés. Les pays dépendant des importations pour survivre seront les premiers touchés, étant dans l’incapacité de produire localement.

C’est cette mondialisation qui a permis au virus de se répandre plus rapidement grâce à la mobilité des personnes et qui nous plonge peu à peu dans la crise sanitaire et économique à cause de l’interdépendance des activités.

Apporter de la résilience à nos modes de fonctionnement

L’activité est ralentie car de nombreux employés se retrouvent au chômage partiel ne pouvant pas maintenir leurs activités lors du confinement. Le télétravail, qui est de plus en plus populaire ces dernières années, est l’outil indispensable pour ce genre de situation. Il permet de continuer une activité tout en limitant les interactions sociales.

Cependant, certains corps de métiers ne peuvent pas faire de télétravail car ils sont dépendant des consommateurs ou d’actions manuelles. Dans ce cas précis, l’entreprise doit appliquer le Plan de Continuité d’Activité (PCA) propre à chaque organisation. Il s’agit d’un plan évaluant les risques et les conséquences éventuelles à l’interruption des services. Généralement, le plan d’action revient à réduire au minimum les activités afin de maintenir une continuité économique.

La crise bouleverse également nos modes de consommation et aujourd’hui, l’ensemble de la chaîne de valeur se reconcentre sur la production et la commercialisation prioritaires des produits français car les importations sont plus fastidieuses. Il est alors nécessaire que l’ensemble de la chaîne de valeur joue le jeu.

Ainsi, ce mardi, la grande distribution vient d’annoncer donner la priorité aux produits français dans ses rayons : « Toutes les chaînes sont en train de passer à un approvisionnement français. Les produits étrangers qui sont présents en rayon seront écoulés mais après il n’y aura pas d’approvisionnement hors de France », résume la Fédération du commerce et de la distribution, qui souligne le maintien de prix accessibles. Cela permet de répondre à la demande des consommateurs en se recentrant sur les activités essentielles et sans mettre en danger les agriculteurs et les producteurs, déjà fortement bousculés par l’annonce de la fermeture des marchés en début de semaine.

Une mesure qui devrait faire réfléchir également à notre mode de consommation et à nos circuits d’approvisionnement pour bouleverser les modèles une fois la crise terminée. Nombreux sont les acteurs qui aujourd’hui donnent des pistes d’actions pour développer la résilience de nos villes. C’est le cas notamment de la Banque Mondiale, qui donne des conseils pour créer des villes plus inclusives.

Par exemple, elle préconise d’adopter des mesures complètes qui prennent en compte la complexité des villes (combiner des actions liées au développement spatial à des interventions sur le plan social et à des mesures économiques), ou encore d’avoir des solutions préventives et curatives.

Afin d’être résilient, il faut relocaliser l’activité en France. Pas spécifiquement d’un point de vue géographique mais d’un point de vue économique.

Cette crise marquera un avant et un après. Les méthodes de fonctionnement des entreprises vont être remises en cause et de nombreuses mesures sont et seront à prendre. Il faut pouvoir s’adapter afin réagir au mieux pour les prochaines crises sanitaires.

A la suite de cette crise, il faut espérer une réponse concrète et complète de nos pouvoirs publics sur nos méthodes d’approvisionnement et de production, qui s’inscrirait dans une réflexion sur notre économie globalisée. Cette réappropriation locale de l’économie sera aussi l’occasion de réduire son impact environnemental et de réussir à se pencher enfin sur la question du changement climatique, à qui cette crise pourrait finalement profiter.